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après cette existence animale, et ensuite d'accéder au statut supérieur, humain ou divin".
Le singe partit chercher du miel dans des ruches sauvages perchées très haut au sommet des arbres. Quand il eut collecté suffisamment de miel il l'offrit au bouddha. Pour qu'il n'y ait pas de jalousie entre le pachyderme et le singe, le bienheureux découpa des morceaux de mangue et les mélangea au miel. Le bienheureux mangea avec joie ce merveilleux mélange. Le singe fut si heureux de voir le bouddha apprécier son miel qu'il se mit à crier et à danser. Puis grimpant au sommet des arbres il se lança de branche en branche; une des branches se rompit et le singe tomba de si haut qu'il en mourut sur le coup. Mais grâce au mérite acquis auparavant par son offrande de miel le singe se réincarna au paradis des dieux et obtint un corps de deva supérieur.

Le temps passait paisiblement, le bienheureux et son ami Pali l'éléphant demeurèrent ensemble pendant toute la saison de l'automne.
Pendant ce temps au monastère le conflit entre les moines de la communauté ne faisait que s'envenimer et avait pris une telle ampleur qu'ils avaient fini par constituer deux clans ne se fréquentant pas. Les villageois des environs, donateurs principaux de nourriture, se plaignaient de l'absence du bouddha; et peu à peu ils comprirent sa raison. Les gens d'un commun accord arrêtèrent de faire des dons de nourriture à la communauté des moines. Pris de panique les moines très vite se réconcilièrent et décidèrent d'aller chercher le bouddha dans la jungle.
Le vénérable Ananda, cousin et disciple du bouddha, part à la recherche du bouddha, accompagné de quelques moines . Ils entrèrent dans la jungle; lorsqu'ils s'approchèrent du bouddha, Pali l'éléphant les prit pour des ennemis et chargea le groupe de moines, avec ses trois tonnes. L'ayant complètement apprivoisé, le bagawan lui donna l'ordre de laisser les moines tranquilles: "Pali, couché! Pas bouger ! Gentil, Pali!" et l'éléphant obéissant immédiatement se coucha par terre en signe d'obéissance. Le vénérable Ananda, après avoir raconté la fin du conflit dans la communauté des moines, pria le bouddha de revenir au monastère et dit que toute la communauté et les villageois attendaient son retour avec impatience. Bouddha consentit à retourner au monastère; quand ils s'apprêtaient à repartir, l'éléphant les en empêcha en leur barrant la route! Bouddha qui comprenait parfaitement le language des animaux fit la traduction: "Il tient à vous faire un don, restons une nuit ici pour lui faire plaisir". Pendant toute la nuit Pali alla cueillir des fruits et il les offrit à tous au petit matin. Ensuite le bouddha et les moines se mirent en route en direction du monastère. Pali tenait à les accompagner; Bouddha refusa et lui dit: "Tu dois rester dans la jungle: il n'y a pas de place pour toi parmi les humains, certains pourraient te faire du mal". Pali fut tellement attristé de voir le bouddha partir en le laissant seul , qu'il mourut de chagrin peu de temps après, refusant de se nourrir. À l'instar du singe il obtint une renaissance supérieure au paradis des dieux .


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De retour au monastère tous les villageois et les moines organisèrent ensemble un rituel de prière de longue vie dédiée au bouddha. Les jours suivants le bouddha convoqua toute la communauté des moines afin d'organiser une conférence publique au lieu nommé Pic des vautours, pour le jour de la pleine lune. Ce jour venu, une assemblée de très nombreuses personnes sages - erudits, savants et moines - et de laïcs prit place en ce lieu, attendant le discours du bouddha. Le bouddha arriva, rayonnant de sagesse, et s'assit au lieu le plus élevé, afin d'avoir une vue sur l'ensemble des personnes présentes.les moines ignorant les pouvoir surnaturel du bouddha oranizaire Pour les personnes assises au fond, il y avait des moines répéteurs de parole: le premier moine écoute puis répète au second qui répète au troisième et ainsi de suite jusqu'à arriver au fond de l'assemblée; de sorte que toutes les personnes présentes puissent entendre les paroles du bouddha, même les personnes les plus éloignées (à cette époque il n'existait pas de micro). Mais par les pouvoir surnaturel du bouddha chaqu'un pouvait entendre le bouddha comme si il parler en face de vous meme si vous vous trouviez au fond du publique . Puis le bouddha commença son discours.
"Toute chose que vous percevez, que ce soit par la vue, le toucher, l'ouïe, l'odorat ou le goût, est dépourvue, dans sa nature essentielle, de toute caractéristique, vide d'attraction ou de répulsion; elle ne sont ni bonne ni mauvaise, elle ne sont que pure clartè luciditè de l'esprit sans caractéristique. Cette clartè lucide est egalement vide d'un soi existant que de non existence. Les concepts d'adhésions ou de rejets sont la cause des renaissances au sein de la roue de l'existence; si l'on demeure dans l'état d'esprit au delà de toute saisie, on est libre . Tous les êtres vivants sont soumis à la condition d'interdépendance, de causalité et d'effet."
"Vous plantez une graine de citron: inéluctablement vous obtiendrez un citronnier; de même pour tous les êtres vivants: leurs actes ne demeurent pas sans effets. Il n'y a aucun dieu régisseur de l'univers, la réalité de causalité le prouve.la forme et vide le vide et forme. La forme , les sensations les perceptions , les pensees et la consciance sont vide sans caracteristique ne naissent ni ne s'annihilent ne sont ni pur ni impur. C'est pourquoi dans le vide il n'y a ni forme ni sensation ni perception ni contact ni pensèe ni form ni son ext , ni element des organes ni ignorance ni cessation de l'ignorance ni obtention ni non obtention. C'est pourquoi du fait de leur absence d'obtention et ce qu'ils demeure dans l'etat d'esprit de lucide clartè transcendante les bouddha ont un esprit sans peur et sans trouble ". Puis le bouddha prononça le Sûtra de sanghata . ( a lire de la plus grande importance 7 page voire index de lecture )


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À la suite de cet enseignement public, la nouvelle que Shidarta Gautama avait atteint la pleine réalisation de l'état de bouddha se répandit dans tout le pays et au delà, jusqu'à arriver aux oreilles du père de Shidarta à Kapilavasdu. Le roi Sudoddhana, père du bouddha, fit appeler un de ses ministres auprès de lui pour lui confier une mission.
- Prenez mille soldats avec vous et allez retrouver mon fils Bouddha; invitez-le ici à Kapilavasdu. Vous lui adresserez ce message : " Cher fils Shidarta, à présent ton père est vieux et avant de quitter ce monde je voudrais rendre un hommage à mon fils Bouddha. Puisse mon cher et noble fils bien vouloir se rendre au palais de Kapilavasdu". Obéissant au roi le ministre rassembla mille hommes avec lui et se dépêcha de gagner l'endroit où vivait le fils du roi. Quand il arriva à la ville il se rendit directement au monastère de Bouddha. Le bienheureux était en train de délivrer un enseignement à l'issue duquel toutes les personnes présentes devinrent des Araths libérés; par conséquent le ministre et les mille hommes qui reçurent également cet enseignement devinrent tous des Araths et aussitôt intégrèrent la communauté monastique. Outre le fait qu'ils ne rentrèrent pas à Kapilavasdu, le ministre avec ses hommes oublia totalement l'objet du voyage et le message du roi.



<chapitre 7>
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