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<Retour-Boudhatour>


"Notre noble seigneur va s'éteindre. Demain il ne sera plus là pour donner ses recommandations. Il n'y aura plus personne auprès de moi pour m'enseigner le Dharma, pour répondre à mes interrogations. Je ne pourrai plus jamais le vénérer".
Ne parvenant plus à contrôler ses larmes il partit se cacher pour pleurer sans être vu. Comme le vénérable Ananda n'était pas encore parvenu à l'état d'Arath il avait encore les obscurcissements de l'esprit d'un être ordinaire, liés au chagrin. Quand Bouddha sortit de sa méditation, il s'enquit auprès des autres moines de l'absence de son fidèle serviteur Ananda.
" - Où est Ananda?
- Le vénérable Ananda s'est isolé pour pleurer, Seigneur!
- Faites-le venir ici !. En larmes, le vénérable Ananda arriva.
- Me voila seigneur Bouddha
- Ananda ! Cessez de pleurer , il n'y a aucun avantage à pleurer! Dans l'univers, toutes les personnes chères aux êtres doivent mourir un jour ou l'autre, cela est inévitable. Personne ne peut empêcher son corps de périr. Efforcez vous à la pratique du détachement, Ananda, entrainez-vous à la méditation contemplative qui prend pour objet l'impermanence des agrégats. Si vous vous y efforcez convenablement vous deviendrez rapidement un Arath libéré du chagrin".
En entendant les paroles du Bouddha le vénérable Ananda cessa de pleurer. Bouddha s'adressa ensuite à tous les moines, laïcs et dieux présents
" Ô noble assemblée! Ananda est quelqu'un doté de quatre qualités exceptionnelles: tous ceux qui le rencontrent tombent sous son charme et l'admirent immédiatement. Tous ceux qui entendent Ananda comprennent clairement ses enseignements. Tout le monde apprécie la voix d'Ananda. Tous ceux qui entendent Ananda enseigner sont motivés à pratiquer le Dharma. Telles sont les quatre qualités d'Ananda". Puis s'adressant à son serviteur attitré Ananda, il dit:
" Ananda allez en ville pour chercher le gouverneur Maïla: je vais entrer en parinirvana cette nuit même, avant l'aube.

Demandez-lui de l'annoncer aux habitants de la ville, poura permettre à tous ceux qui le souhaitent de me rendre hommage de mon vivant et qu'ainsi personne ne puisse regretter de ne pas l'avoir fait.


Puis le bienheureux ferma les yeux; entrant en lui-même il parcourut les divers stades de concentration de l'esprit sans objet de référence dans la lucidité vide et claire, jusqu'à atteindre l'état de claire lumière non dualiste. Cet état est un avant-goût de l'état de nirvana. Le Bouddha n'a pas encore totalement plongé son esprit dans l'omnisciente claire lumière. Puis le Bouddha rouvrit les yeux en souriant à l'assemblée réunie autour de lui. Les refermant ensuite il parcourut de nouveau les états successifs de la concentration méditative.
Alors son esprit plongea définitivement et irrévocablement dans le nirvana; fusionnant comme une goutte d'eau dans la mer, il rejoignit l'absolue et indéfinissable omniscience.
Il s'éteignit en parinirvana à tout jamais dans le début du tiers de la nuit du mois de mai, un mardi avant l'aube du jour suivant. A l'instant précis de l'extinction du bienheureux la terre s'est mise à trembler. Sept jours durant, hommes, femmes, enfants, dieux et déesses lui rendirent hommage comme à un monarque universel.
Une fois que les dieux et les humains eurent eu tout loisir de lui rendre hommage, les moines tentèrent d'allumer le bûcher; en dépit de nombreuse tentatives pas une flamme ne prit. Le gouverneur Maïla demanda pourquoi.
"Honorable gouverneur! La raison pour laquelle le feu ne veut pas prendre est que le vénérable Maha Kassapa n'a pas encore rendu son hommage au Bouddha! C'est pourquoi les dieux empêchent le bûcher de prendre feu, car ils ont une immense vénération pour ce noble moine". Juste à ce moment le vénérable Maha Kassapa arriva et tout le monde se retourna pour voir ce noble moine. S'approchant du bûcher de bois de santal, il en fit lentement trois fois le tour, se prosternant avec un immense respect. Comme la dépouille mortelle du bienheureux Bouddha était solidement entourée de cinq cent pièces de tissu de grande valeur brodé de fils d'or, et enfermée dans un cerceuil d'or, le vénérable Maha Kassapa ne pouvait plus voir le Bouddha. Il s'assit au bout du cerceuil côté pieds et dit avec une immense conviction:

"Je ne peux plus apercevoir le Seigneur. J'aurais cependant souhaité le revoir une dernière fois pour lui rendre hommage avant qu'il ne soit brûlé. Puissé-je apercevoir au moins ses pieds une dernière fois!" A cet instant même les pieds du bouddha défunt passèrent au travers des cinq cent couches de tissu et ducerceuil d'or clos. Comme si la matière solide de cet or était du mercure liquide sans consistance! Puis ils vînrent se poser sur la tête inclinée du grand moine. Le vénérable Maha Kassapa se prosterna respectueusement devant les pieds du bouddha emergeants de la paroi d'or du cerceuil clos et scellé. Appliquant ses mains sur les pieds il les posa sur son visage et sa tête. Les cinq cents disciples présents eurent ainsi l'occasion de lui rendre semblablement hommage. Et en voyant ce fait extraordinaire les gens furent remplis de joie et de dévotion.
Quand tout le monde eut terminé d'honorer la dépouille mortelle, les pieds se résorbèrent d'eux-même dans la paroi du cerceuil et reprirent leur place à l'interieur de celui-ci. Le bûcher s'enflamma alors de lui-même sans qu'il fut nécessaire de l'allumer.
Dans les cendres à l'intérieur du cerceuil ne subsistèrent que les reliques du bouddha intactes: ses quatre canines, ses deux clavicules, l'os crânien du front et des perles de trois tailles. Certaines étaient grandes comme des pois, d'autres comme des grains de riz et d'autre comme des grains de sésame
[ces perles reliques ont la propriété de se multiplier à l'infini et émettent un rayonnement dans cinq couleurs aux la propriétés miraculeuses: guérison des maladies ou réalisation des voeux]. Lorsque les reliques furent extraites, les gens purent leur rendre hommage sept jours durant. Ensuite les moines organisèrent leur partage entre monarques et dieux.

Puis les moines decidèrent de réunir le premier concile trois mois après la mort du bouddha, au royaume de Rajagaha. Le vénérable Maha Kassapa sélectionna 499 moines Araths accomplis; évinçant ainsi le Vénérable Ananda, qu'il aurait pourtant voulu faire participer au concile, car Ananda bien que cousin et proche du bouddha n'était toujour pas parvenu à l'état d'Arath.


A la veille de l'inauguration, le vénérable Ananda était le seul qui ne soit pas encore parvenu à l'état complet d'arath: il n'avait atteint que le niveau de base, mais incomplet, de ceux qui reviennent 7 fois encore dans les mondes supérieurs. Pour le motiver à réaliser au plus vite l'état d'arath, les moines lui disaient sans s'adresser à lui directement mais à haute voix pour qu'il entende: "Certains ici se promènent dans les environs avec leurs obscurcissements mentaux comme la fleur avec son parfum. Pas besoin de dire qui!"
Entendant celà le vénérable Ananda décida de s'efforcer ardemment à la méditation contemplative dans la vision lucide et directe de la réalité. Alternant les postures assises et les marches il s'entraîna toute la journée à l'observation attentive des phénomènes physiques et mentaux; il se demandait pourquoi il ne parvenait toujours pas au stade d'arath, alors que Bouddha lui-même lui avait précisé qu'il était près d'y parvenir grâce au parachevement ultime des mérites accumullés dans ses nombreuse vies, fruit de ses pratiques vertueuses. Il ne relâcha pas ses efforts.
Alors qu'au milieu de la nuit la fatigue commencait à se faire fortement ressentir, il éprouva le besoin de se reposer. Parvenu devant sa couche il décida bien qu'il fut épuisé d'observer la posture debout - clairement, lentement - ainsi que tous les mouvements du corps dans la procédure d'abaissement et d'allongement, pour s'étendre sur la couche. Avant même que sa tête et ses pieds n'entrent en contact avec la couche son esprit expérimenta successivement les états:
sakadami: celui qui ne revient qu'une fois
anagami:celui qui ne revient plus ni dans ce monde ni dans aucun autre.
Et finalement l'état d'Arath: sainteté libérée totalement de tout attachement corporel ou mental, libérée de l'illusion de posséder un soi propre et libérée de toute souffrance. Il devînt par la même occasion le seul être qui ait atteint le stade d'arath en dehors des Quatres Postures Traditionnelles: en marche, debout, assise et coucher.
Quand il prit son repas du matin, tous les moines déjà réunis sous l'abri étaient prêts à commencer le concile et n'attendaient que lui. Certain remarquèrent la place innoccupèe:
" - Cette place, à qui est-elle?
- C'est la place du vénérable Ananda.
- Où est-il? " A cet instant émergea de dessous la terre, comme une plante qui pousse, le vénérable Ananda qui apparut à l'endroit exact de sa place. Le teint clair, l'apparence majestueuse et le visage lumineux. Tout le monde comprit donc qu'il était parvenu à l'état d'Arath. Heureux, tous s'écrièrent:
" Excellent! Excellent! Excellent!"



Lors de ce concile, le vénérable Maha Kassapa posait les questions concernant les trois corbeilles ( integralité de l'enseignement de Bouddha.
Le vénérable Upali répondait aux questions en rapport avec: la dicipline monastique, les règles de conduite des moines et l'éthique générale pour moines et laïcs. L'enseignement qui offre les moyens de suivre la voie du milieu et d'y demeurer (vinaya). Le vénérable Ananda répondait aux questions en rapport avec l'étude des enseignements donnés par Bouddha, les discours et les dialogues avec ce dernier ou ses disciples proches (suttanta); le vénérable Ananda répondait également aux questions sur l'Abhidharma (étude de la réalitè, science de la realitè: partie théorique des enseignements de Bouddha, exposant la description de tout ce qui constitue la réalité ainsi que toutes les consciences du mental, l'étude de l'esprit.
Chaque fois qu'une corbeille était achevée, les cinq cents moines la récitaient tous en choeur, afin de s'assurer d'être en parfait accord avec sa validité. Le concile dura sept mois. Par la suite d'autre ont suivi.

Ainsi se perpétuent jusqu'à nos jours les enseignements de Bouddha ne sont pas devenus lettre morte mais sont paroles bien vivantes.
Cette histoire de la vie du Bouddha n'a pas de fin, de même le Bouddha éternel n'est jamais mort et ne mourra jamais! Aujourd'hui encore est chaque jour prononcé par des millions de bouddhistes le nom de Bouddha.
Son esprit est éternel, son nom est éternel, ses enseignement également!.
Gloire au Bouddha Shakyamuni Shidarta Gautama et à ses enseignements!





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